DELPHARM ACQUIRES 5 FAMAR SITES

Publié le 14 octobre 2019

Famar cède cinq de ses sites à Delpharm

Patrick Puy est en passe d’achever l’un des chantiers qu’il a ouverts chez Famar, à la tête duquel il a été installé cet été par les créanciers-actionnaires, menés par KKR (et sa plateforme Pillarstone). Le « patron de choc » s’apprête à conclure la vente de cinq des douze sites du façonnier pharmaceutique grec. Et c’est avec Delpharm qu’il fera affaire, le closing devant survenir en novembre. La « CDMO » tricolore pilotée par Sébastien Aguettant n’était évidemment pas la seule sur les rangs: Fareva ou encore Recipharm faisaient visiblement partie de ceux qui s’intéressaient à l’actif. Mais certains des prétendants n’étaient pas prêts à reprendre le périmètre en vente dans son intégralité. Delpharm s’adjoindra un ensemble de 250 M€ de chiffre d’affaires, sachant qu’il en totalisait lui-même 500 M€.

Dans ce périmètre de 1 300 salariés, trois usines sont implantées en France, à Orléans, à L’Aigle (Orne) et à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir). Elles réalisent 186 M€ de revenus conjointement, selon la lettre spécialisée Actulabo. Les deux autres sites sont quant à eux basés à Bladel, aux Pays-Bas, et à Pointe-Claire, au Québec. Cette transaction a été annoncée alors qu’un autre des sites tricolores de Famar, situé à Saint-Genis-Laval, près de Lyon, a été placé en redressement judiciaire en juillet dernier. Cette usine de 322 salariés était apparemment la seule, chez le sous-traitant pharmaceutique grec, à se trouver dans un état de crise profonde. Elle ne tournait plus qu’à 25 % de sa capacité et ne produisait plus que 40 millions d’unités de médicaments par an, contre 110 millions initialement.